Un Angrois à la rue
Révision datée du 16 novembre 2009 à 21:45 par Politis62 (discussion | contributions)
Une lettre-pétition, adressée aux bailleurs sociaux installés sur la commune, au Maire, au Conseiller Général, au Député, est actuellement diffusée auprès de la population. Nous la reproduisons ci-dessous.
Un Angrois à la rue
Lettre ouverte à celles et à ceux qui ont le pouvoir de changer cette réalité. Angres est un gros village à la limite du bassin minier. Notre village. Avec des racines à la croisée du monde agricole et du monde de la mine. Et une taille à échelle humaine. Quasiment une grande famille. Nous sommes donc touchés lorsqu'un drame concerne l'un des nôtres : accident, maladie, décès prématuré. Touchés mais impuissants. Nous sommes également touchés lorsque l'un des nôtres n'est pas traité comme un être humain. C'est la cas lorsqu'une personne est à la rue. Sans lieu pour se sentir chez soi, où se reposer en toute sécurité, où mettre ses quelques biens à l'abri, l'homme perd une part de son humanité. Pour nous, cela est non-concevable. Le droit à un toit est un droit inaliénable. Aujourd'hui, cette situation concerne Bernard, un habitant d'Angres, et nous ne pouvons pas l'accepter. Aussi, nous vous disons : "II y a urgence. Il faut un logement pour Bernard. Tout de suite." Bernard Prévost est un enfant d'Angres. Il a fréquenté l'école du village. Tapé le ballon avec les gamins de son âge. Il est ici chez lui. Il connait (presque) tout le monde. Aujourd'hui, il a 50 ans. Il est sans domicile depuis bientôt 15 ans. Il a rempli un dossier de demande de logement il y a un an. Nous invitons chaque Angroise et chaque Angrois à se joindre à nous pour exprimer haut et fort notre refus de voir l'un des nôtres à la rue. Aucun homme ne peut être réduit à l'état de chien errant. Accepter cela serait perdre nous-mêmes une part de notre humanité. À Angres, le 2 novembre 2009. Nadine Baude - Jean François - Marlène François Olivier Ménager - Lucien Petit - Annick Plagias
Lettre adressée aux bailleurs sociaux installés sur la commune, au Maire, au Conseiller Général, au Député, et diffusée auprès de la population. UN ANGROIS À LA RUE "II y a urgence. Il faut un logement pour Bernard. Tout de suite." Nous nous joignons à l'appel des premiers signataires de la lettre ouverte réclamant un logement pour Bernard, tout de suite. Nous sommes indignés de voir l'un des nôtres, un être humain, à la rue. Aucun homme ne peut être réduit à l'état de chien errant. Le droit à un toit est un droit inaliénable. Nom : Adresse électronique ou postale : Signature : À déposer 18 rue des écus - Angres
En téléchargement
Téléchargez, signez et faites signer la lettre pétition.
Le logement : un droit !
« Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement est une obligation humaine. Si on n’est plus choqué quand quelqu’un n’a pas de toit et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société qui s’en trouvera remis en cause ». Nicolas Sarkozy (discours de campagne 2006)
Une déclaration de plus, une promesse de plus... Depuis, le nombre de SDF n'a fait que se développer. Les expulsions se sont multipliées. la précarité s'est accrue.
En ces temps où tout se monnaye, où tout est marchandise, osons le rappeler avec détermination : le logement est un droit ! Chaque être humain, quel que soit sa condition, ses revenus, doit accéder à un logement.