Les Vivants et les Morts
Sommaire
Politis 62 vous propose une sortie culturelle !
- Il y a les débats de Politis 62.
- Il y a les luttes que nous menons ensemble.
- Il y a aussi toutes nos initiatives pour organiser l'alternative à gauche.
Il manquait sans doute la dimension culturelle, même s'il est évident qu'on la retrouve au travers de nos débats.
C'est pourquoi nous sommes heureux de vous convier à une sortie culturelle collective. D'ores et déjà, notez la date, ou plutôt les dates, puisqu'il s'agit d'une sortie sur deux soirées consécutives :
- les vendredi 13 et samedi 14 février 2009
Nous irons assister à l'adaptation théâtrale du roman de Gérard Mordillat : Les Vivants et les morts
Les Vivants et les Morts - Gérard Mordillat
Il s'agit d'un grand roman populaire, dont les héros sont les ouvrières et les ouvriers d’une usine condamnée à mort par les actionnaires financiers. Soutenus par la ville entière, les salariés de l’usine décident d’aller jusqu’au bout dans la défense de leur emploi et de leur dignité.
Le roman s'attache en particulier à un couple. Lui, c'est Rudi. Il n'a pas trente ans. Elle, c'est Dallas. Bien malin qui pourrait dire pourquoi tout le monde l'appelle comme ça. Même elle, a oublié son nom de baptême... Rudi et Dallas travaillent à la Kos, une usine de fibre plastique. Le jour où l'usine ferme, c'est leur vie qui vole en éclats, alors que tout s'embrase autour d'eux. A travers l'épopée d'une cinquantaine de personnages, Les Vivants et les Morts est le roman d'amour d'un jeune couple emporté dans le torrent de l'histoire contemporaine. Entre passion et insurrection, les tourments, la révolte, les secrets de Rudi et Dallas sont aussi ceux d'une ville où la lutte pour la survie dresse les uns contre les autres, ravage les familles, brise les règles intimes, sociales, politiques.
A la fois, roman d’amour et roman social, à l’heure où une ville lutte contre les conséquences de la mondialisation qui crée le chômage, ravage les familles, brise les couples, c'est un roman qu’on dévore d’une seule traite, des personnages auxquels on s’attache profondément.
Gérard Mordillat
« Je suis parti de la réflexion suivante : l’écart est de plus en plus grand entre riches et pauvres. Grâce aux luttes sociales menées jusqu’ici, il est « acceptable » en France. Mais jusqu’à quand ? Les « vivants », même s’ils sont de plus en plus minoritaires, sont pour moi ceux qui sont capables de dire non au capitalisme, au libéralisme galopant ; car il n’y a pas qu’une seule lecture possible de l’économie et du social... Ceux qui ne disent pas non sont morts... Les Vivants et les Morts se termine par : « Ils endurent ». J’aime ce verbe « endurer » ; il dit la dureté de la situation, mais il dit aussi la durée. Autrement dit, c’est dur, mais il ne faut pas renoncer. On peut dire non à la mondialisation. Ce n’est pas parce que les choses sont inéluctables qu’il faut renoncer à lutter contre. »