Catégorie:Fraternité Rroms bassin minier 62
Pour les militant-es du collectif
Résumons-nous
- En octobre 2009, nous avions eu l'occasion d'évoquer la situation des Rroms, en particulier à Hénin-Beaumont. Voir notre article : Agir avec les Roms bassin minier.
- Le résumé de l'année 2011 : Fraternité Rroms bassin minier 62 en 2011
- Pour nous contacter : fraternite.rroms_@_free.fr (enlever les _ )
- Téléchargez la charte de notre collectif
Janvier 2013
Le collectif Fraternité Rroms bassin minier 62 veut changer la donne pour les Rroms du bassin minier
Article de l'Avenir de l'Artois du 17 janvier 2013 : cliquez pour agrandissement
Hiver 2012-2013
Du 12 au 23 novembre 2012 : semaine de la solidarité internationale
- Cliquez sur l'image pour les infos
- Téléchargez l'ensemble du programme
- Avec la participation, notamment, du collectif Fraternité Rroms bassin minier 62
Octobre 2012 : le changement c'est quand, au fait ?
Vendredi 12 octobre : témoignage de S. : Alors de retour du camp d'Hénin !!! MC. et moi même y avons entendu un récit hallucinant!! Les forces de l'ordre seraient arrivées a 4h du matin en nombre impressionnant. On nous parle d'environ 60 agents avec chiens, équipes avec pare-balles casques etc ...Accompagnés de 3 traducteurs ... Ils ont forcé quelques portes de caravanes et là les fouilles ont commencé manu militari en éjectant les enfants des lits, plaquant les hommes au sols....Toutes les caravanes ont été visitées; 3 hommes ont été interpellés. Saisies d'espèces pour un montant de 1800 euros environ. Saisie de téléphone portable. Saisie de 6 véhicules. Et bien sûr sans aucun document , aucune preuve de saisie, aucun nom d'officier présent ou des traducteurs !!!!!
Témoignage de B. : De retour ce soir, terrible nouvelle ! écoeurement, tristesse, traumatismes pour tous et les enfants !!!
Témoignage de MC. : Écoeurée et indignée par les méthodes employées et illégitimes , sans aucune humanité
Témoignage de C. : indignée! c'est la honte!! Ce sont des hommes qui font cela ou est-ce une autre espèce?
Témoignage de M. : L'Union européenne qui vient de se voir attribuer le prix Nobel de la Paix doit réagir d'URGENCE
Deux ans après le discours de Grenoble : A quand le changement?
- Juillet 2012 : Un communiqué de Romeurope et de la FNARS
Expulsion de Rroms : c'est reparti ?
Ça se passe à Avion, sur un terrain de la SEM Adevia : Adevia et les Rroms d'Avion
Lundi 16 juillet 2012 : rassemblement du refus des expulsions
- à partir de 18h00, sur le parvis de la gare de Lens
- protestation contre les expulsions de familles rroms, en cours à Avion et Courcelles-les-Lens
- Lire le communiqué d'appel au rassemblement : Expulsions : c'est Non !
Juillet 2012 : Résistances à Carvin
- Les résistances d'hier et d'aujourd'hui
- À Carvin, au centre culturel Jean Effel, rue du Progrès, à 18h30
- Avec la participation de Fabrice, membre de notre collectif
- Cliquez sur l'image, pour d'autres informations
Samedi 30 juin 2012 : journée de mobilisation nationale pour la dignité et le respect des populations Rroms
Le collectif Fraternité Rroms bassin minier 62 se joint à la Journée Nationale pour la dignité et le respect des populations Rroms installées sur le territoire. Depuis plusieurs années, dans le Bassin Minier et ailleurs en région et France, des enfants, des femmes et des hommes vivent dans des conditions de misère et de précarité inadmissibles.
Depuis longtemps aussi des personnes sont solidaires de ces familles et tentent désespérément de les aider matériellement et surtout de mener une lutte politique pour la reconnaissance du droit des personnes contre des institutions qui n'ont cessé de durcir le traitement qu'elles leur infligent.
Plus que jamais nous ne pouvons accepter que des familles dans la plus grande détresse économique et humaine soient expulsées des terrains, bâtiments et trottoirs où elles trouvent un refuge précaire. La précarité économique, sociale et sanitaire s'intensifie, le harcèlement est constant et le climat délétère volontairement institué par ces politiques haineuses fait ressurgir des comportements racistes de toutes parts.
Cela suffit !
RASSEMBLEMENT A 11H devant la Préfecture, place de la République à Lille pour
- Pas d'expulsion.... L'interdiction totale de toute expulsion.
- Des solutions de logement viables et acceptables par les familles et ce de manière inconditionnelle.
- L'abrogation totale et sans condition des mesures transitoires pour permettre notamment un accès garanti au droit commun (logement, santé, éducation, travail... ) à tous les citoyens bulgares et roumains
- La scolarisation de tous les enfants et l'accès à la formation de tous les adultes
- Garantir l'accès aux soins et à la santé (CMU pour les citoyens européens et AME gratuite)
- L'accompagnement et le suivi de parcours d'insertion
- La médiation sociale avec les habitants voisins des campements
Avril 2012 : la CAHC (encore) s'apprête à expulser les rroms de son territoire
Je souhaite avant toute chose que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut continuer à accepter la situation actuelle où des familles sont chassées d’un endroit sans solutions, ce qui les conduit à s’installer ailleurs, n’importe où, dans des conditions qui ne sont pas meilleures. François Hollande, candidat du parti socialiste à l'élection présidentielle dans une lettre adressée à la Ligue des Droits de l'Homme. Suite aux discussions à la CAHC la demande d'expulsion des 3 camps du parc des îles à été faite avec demande de concours de la force publique. La décision est notamment motivée par le constat des dégradations intervenues sur le parc. Jean-Pierre Corbisez, Président socialiste de la CAHC (Communauté d'agglomération Hénin-Carvin), le 26 mars 2012.
Quelques opinions de la part de membres du collectif Fraternité Rroms Bassin Minier 62, juste après la réunion qui s'est tenue à l'agglo, entre la direction de la CAHC et le collectif.
1er compte-rendu
"Du risque du dialogue de sourds à un peu plus de compréhension réciproque avec quasiment aucune solution dans l'immédiat et peu de solutions à court terme"
Voilà en une phrase un essai de synthèse de mon ressenti après la réunion que nous avons eue hier 6 avril 2012 à la CAHC.
Il me semble important de livrer aux membres du collectif certaines observations et réflexions que je me suis faites .
La réunion entre des membres du collectif , des élus , leurs directeurs de cabinet et des responsables de services .
Le début de réunion fut animé par M.Lasri, directeur de cabinet de JP CORBISEZ ( en retard excusé )....et là " début d'un dialogue de sourds? ": Selon M.Lasri , la CAHC a fait énormément et il ne supporte pas qu'on lui demande ce qui a changé concrètement depuis 6 mois. ( Pour M.Lasri , les réunions et coups de téléphone " on vous a répondu " semblent remplacer les changements réels sur le terrain). Il n'accepte pas ce qu'il a lu dans la presse. Les débuts de travaux ou visites de maison sont assimilés à des mises à disposition réelles de solutions, ce que nous contestons. En effet, pour nous la seule décision de la CAHC qui a modifié la vie des familles rroms a été le moratoire sur les demandes d'expulsion ( moratoire auquel le bureau communautaire a mis fin lors de sa dernière réunion ) .
Intervention de M. Binaisse , maire de Hénin. Plus mesuré mais assez peu au fait de l'historique des relations entre la CAHC et le collectif, assez peu au fait de la situation sur les divers camps. ( Rappelons qu'il est l'un des rares maires de la CAHC ayant accepté un geste concret non obligatoire depuis que nous sommes en collectif : la mise à disposition de douches dans un stade de sa ville... C'est aussi dans sa ville que se situent les camps de Ste Henriette depuis plusieurs années et que de nombreux enfants ont été scolarisés, qu'ils ont accès à la cantine gratuitement).
Arrive JP Corbisez, qui apporte plus de nuances et de justesse dans les propos de nos interlocuteurs.... Mais:
- Ce qui est mis en avant, c'est : :la situation inacceptable sur le parc des îles et aux alentours du fait de la présence et de l'activité des Rroms....
Nous rappelons donc que c'est aussi pour améliorer cela que nous sommes venus "forcer" la porte du conseil communautaire il y a 7 mois et que , en dehors du moratoire sur les expulsions et des réunions de travail avec M Bogaert ( responsable du service de la cohésion sociale et urbaine à la CAHC ) , pratiquement rien n'a été obtenu de concret.
Par contre, ce qui nous a été annoncé par M.Bogaert il y a 2 semaines est l'arrêt de tout projet avec la CAHC suite à la décision du bureau de lever le moratoire et de demander l'expulsion des familles installées aux abords et sur le parc des îles . ( La demande d'expulsion a été ensuite confirmée au collectif de vive voix par Jean-Pierre Corbisez à Benoît, membre de notre collectif ).
En fait, dans le court terme, quelques projets seront "apparemment" maintenus.
- Ce qui est réaffirmé ce jour par le président de la CAHC , c'est la décision sans retour: " Par la force ou de plein gré , ils doivent quitter le parc des îles car les travaux vont continuer... et nous n'avons aucune solution à proposer."
Reviennent alors les échanges d'arguments déjà maintes fois entendus et répétés: ( financiers, électoraux, relationnels, de sécurité, compassionnels, de défaut de l'état , de partage inégal entre les diverses collectivités, etc.) qui amènent enfin à poser:
- Les relations entre la CAHC et le collectif ne sont pas rompues .
- Il va être tenté une expérience d'implantation d'un groupe familial sur un terrain ( appartenant à la CAHC dans Drocourt ) où restaient des garages inutilisables ( dont la démolition a commencé mais non viabilisé). Cet endroit pourrait accueillir une vingtaine de personnes.. À quand la livraison effective??
Pointons positivement la volonté du maire de Drocourt de donner l'exemple, "d'amorcer la pompe ".
- Il va être demandé également au maire de Drocourt s'il accepte la mise à disposition d'un parc d'une ancienne "maison du directeur de la cokerie" pour y accueillir aussi quelques caravanes. L'utilisation de la maison et des locaux attenants serait interdite aux Rroms , le maintien en l'état sera la condition du maintien de cette mise à disposition temporaire. ( un RV avec le maire de Drocourt est pris par téléphone dans l'urgence pour visiter le lieu et penser les conditions d'arrivée d'un certain nombre de caravanes ). Eventuellement,, un des locaux pourrait être utilisé par le collectif pour des activités éducatives ou culturelles ou à définir.
NB: La rencontre du 11 avril avec le maire n'a pas validé cette solution.
- Un local en ville à Hénin serait mis à disposition des PEP pour un accompagnement scolaire des enfants Rroms ( la remise en état de ce local ne laisse pas envisager un démarrage avant septembre et nous faisons remarquer qu'un local pour l'accompagnement scolaire est inutile si les familles ne sont plus accueillies dans la ville ou à proximité) .
- Pour les autres familles, pas de solution !!! Pas de projet pour en chercher !!!
Le Père Arthur a fait remarquer, à juste titre, que les petites unités de vie, type villages d’insertion dans la métropole lilloise, donnent entière satisfaction et que les élus locaux ne pourront que décider d’en créer d’autres au vu de ce qui se passera sur Drocourt.
- Les camps de Ste Henriette ne sont pas concernés par la demande d'expulsion actuelle. Qu'en sera t-il quand les travaux d'aménagement de cet endroit seront engagés? (construction de logements ).
On a reparlé d'un terrain viabilisé en cours d'aménagement sur lequel une partie des rroms de ce camp devront déménager, à proximité, afin que les constructions de logements puissent être réalisées.
Il a par ailleurs été dit que des riverains se plaignaient des nuisances liées aux détritus qui s'amoncèlent autour du terril proche, ceci à l'identique de ce qui est constaté sur le parc des îles. Un effort est attendu pour que les Rroms solutionnent cela.
Mon sentiment
On a reculé par rapport aux positions et aux projets d'octobre 2011 ( réunion avec le président et les vice-présidents de la CAHC) , aux promesses en présence de François Hollande, aux démarches et visites pour faire entrer des familles en maison, aux améliorations envisagées du quotidien des familles Rroms. JP Corbisez n'a pas les mains libres: il nous donne un peu satisfaction quand nous sommes face à lui mais il subit diverses pressions dont celles d' autres maires et collaborateurs et je suis assez pessimiste pour la suite ( Ils attendent de nous que nous obtenions des Rroms qu'ils se fondent dans les habitudes de vie locale ...mais sans qu'ils en aient les moyens, sans leur en donner le temps... et au premier écart, il en sera fait le reproche au collectif comme s'il nous revenait à nous seuls de travailler à cette intégration qui sera lente et progressive, ce que nos interlocuteurs ne comprennent pas.)
Je crois qu'il nous faudra sans doute aller à la rencontre d'un maire à la fois pour essayer de trouver un bout de réponse dans sa commune. ( avec aide financière de la CAHC pour la prise en charge de certains frais ?)
Il nous faudra revenir très régulièrement ( au moins une fois par semaine ) vers les interlocuteurs décideurs ( Les intermédiaires ne peuvent rien faire...ils sont sans pouvoir ... Nous pourrons les rencontrer pour les travaux concrets si ceux-ci sont décidés-votés) de la CAHC pour savoir comment évoluent les situations et notamment comment se concrétisent les promesses
La préparation de l'installation de familles Rroms sur les 2 endroits pressentis doit se préparer avec soin, sans précipitation, avec les Rroms eux mêmes, par eux mêmes surtout ( à eux de choisir qui sera concerné, de tracer les règles de vie sur ces endroits pour répondre aux attentes, de nommer si nécessaire des garants et médiateurs, de définir leurs attentes et besoins vis à vis du collectif et de la CAHC ou de la commune pour pouvoir respecter leur engagement quant au respect des lieux , du calme dans le secteur , etc.)... De la réussite de cette tentative dépendra l'attitude des maires , des élus locaux , des communautés d'agglo et des populations quant à la répétition de telles initiatives ( aires de stationnement, villages de transitions ou autres dispositifs d'accueil des populations Rroms ...et même plus largement des gens du voyage de toutes origines)
Voilà mon point de vue .
Et maintenant que fait-on ? Que fait-on sur le territoire de la CAHC, sur celui de la CALL ? Question qui ne peut laisser tranquille chacun.e d'entre nous.
2ème compte-rendu
Voici le rapide relevé de décisions de la rencontre à la CAHC d’une délégation de notre collectif accompagnée du Père Arthur et de Madalina, rrom résidant sur le parc des ïles. Notre délégation a été reçue par Jean-Pierre CORBISEZ (arrivé en retard mais excusé), Eugène BINAISSE (Maire d'Hénin-Beaumont), Mr LASRY (dir. cab. de JP Corbisez qui a engagé la réunion... et a failli la faire tourner court vu l'agressivité du ton et les accusations posées sur le collectif au démarrage), Mr LECAT (dir. cab. d'Eugène Binaisse), les techniciens des services techniques et urbanisme de l'agglo (je ne connais pas leurs noms). Comme le relate le journaliste de la VdN, la rencontre a duré plus de 2h00, le ton y est monté à certains moments mais ce qu'il faut en retenir c'est que le dialogue n'est pas rompu, même si le ressenti à posteriori de la rencontre est plutôt amer.
- la demande d'expulsion du parc des îles n'est pas levée : les travaux engagés par la CAHC sont bloqués par la présence des familles rroms présentes et l'agglo dit ne pas avoir d’autre choix que de les faire partir car 4 entreprises refusent de continuer à travailler. Nous avons fait valoir que nous savions tous l'échéancier de ces travaux et que le terrain d'entente avec l'agglo il y a 6 mois déjà, était que cet emplacement provisoire soit remplacé par d'autres terrains mis à disposition. Nous avons également fait remarquer que les conditions d'accueil sur le parc des îles étaient "limites" et que malgré l'engagement de l'agglo, les bennes n'ont été obtenues que très tardivement (il y a 15 jours), les douches aussi (il y a un mois, ceci par la ville d'HB). Il nous a été rétorqué le chiffrage des dégradations (power point à l'appui), les excréments à ciel ouvert et partout, les déchets et le coût de leur enlèvement.
Pour compléter : pendant que nous étions à l'agglo, l'huissier en charge de cette expulsion validée par le TGI de Béthune, est passé hier sur le site et a notifié l'accord du juge (appel de Madalina hier soir). L'expulsion est donc imminente
- Les lieux d'accueil repérés : Le 1er "village transitoire" sur Drocourt devrait être mis à disposition dans un avenir proche. Les garages sont détruits, l'agglo doit y faire poser un compteur pour l'eau. Nous n'avons pas de date sur la fin de travaux ni sur son accessibilité possible pour nos amis. 4 à 5 caravanes maximum sur cet emplacement. Le Père Arthur a félicité cette initiative de l'agglo et expliqué que sur la métropole lilloise, les 1ers villages avaient donné satisfaction parce que petits donc plus facilement gérables (ce que nous défendons depuis longtemps). Il est ressorti de ceci que les élus et techniciens présents ne maîtrisent pas du tout le sujet des villages de transition tels que nous les avons pourtant suggérés de longue date et vers lesquels l'agglo avait posé un accord de principe en novembre 2011, date de notre première réunion de travail.
Pas d'autre terrain repéré sur l'agglo mais JP CORBISEZ a pris l'engagement de solliciter tous les maires à ce sujet et de tenter d'avancer dans ce sens pour avancer vers la création d'autres villages.
Nous avons donc posé la question du devenir des autres familles sur le parc des îles puisque l'expulsion n'est pas levée. Cela a duré plus d'une heure avant que nous obtenions l'accord de les faire se déplacer sur Drocourt (encore), dans le parc d'une vieille maison propriété de l'agglo. Cet accueil y sera provisoire et ne durera que si les familles accueillies se montrent "irréprochables" : des latrines créées, respect de l'environnement, efforts dans la gestion des déchets... 5 caravanes devraient pouvoir s'installer sur ce site.
Ce sont les 2 seuls lieux repérés pour l'instant. Le compte n'y est pas pour accueillir nos amis sous le coup d'une expulsion imminente. Où vont aller les autres ??? Les élus savent ceci et les risques d'installations ailleurs sur l'agglo qui gêneront les voisins, les élus eux-mêmes. Néanmoins, pas de solution pour l'instant. Nos amis concernés repartent donc vers la précarité des expulsions à répétition, le temps que l'agglo fasse son travail de repérage puis de mise à disposition de terrains "villages de transition" voire de logements (je développe ci-dessous).
- l'insertion par le logement : JP CORBISEZ revient sur les 14 logements que l'agglo pourra mettre à disposition de familles et que l'agglo a recensés. Il semble vouloir aller au bout de cette idée mais ne donne pas d'échéancier (des travaux doivent être réalisés dans ces logements, une asso accepter d'en prendre la gestion pour les histoires d'assurance, l'agglo ne faisant pas payer ni loyer ni charges d'énergie). Pas de véritable volonté affichée de vouloir s'engager davantage dans l'accompagnement à cette insertion qui nous semble impossible sans y associer le Préfet.
- les douches : remerciements effectués officiellement au maire d'HB. Nous avons posé les difficultés des créneaux actuels qui ne permettent pas l'accès de tous à la douche puisque les enfants scolarisés et les parents qui "travaillent" le matin ne peuvent en bénéficier. Appel de Mr LECAT hier à 17h00, soit après la réunion : les douches seront accessibles à compter du 16 avril le lundi à 18h00 par nos amis, en plus de l'accueil possibles les mardi, jeudi et vendredi matin. Demande satisfaite donc.
- l'association de nos amis aux projets les concernant, concernant leur avenir et leur intégration/inclusion par et sur l'agglo : aucune entente sur l'idée que nous avons émise de travailler "ensemble". Les élus rejettent cette responsabilité sur le collectif qui devrait d'ailleurs "faire un stage chez les CEMEA pour apprendre à faire des toilettes". C'est revenu à plusieurs reprises dans la bouche du président de l'agglo qui n'en démord pas : nous n'avons pas besoin d'une subvention régionale pour apprendre à faire des toilettes sèches. Nous aurions déjà du intervenir car nous avons des gens au sein du collectif qui ont fait des stages BAFA (formations d'animateurs pour l'encadrement de centres de loisirs) et qui auraient du empêcher à ce que nos amis transforment le parc des îles en "toilettes géantes" car pas d'espace dédié à cet Effet. Bref, pour conclure sur ce sujet : les élus de l'agglo attendent de nous que nous faisions respecter l'environnement et posions les règles de cet accueil par l'agglo qui ne tiendra que si les comportements changent (plus d'agressions des habitants qui viennent à la déchetterie pour tenter de récupérer leurs ferrailles, plus de vols, plus de mendicité, plus de déchets n'importe où...). Madalina, présente à nos côtés, s'est engagée à expliquer les règles (elle ne pouvait s'engager pour les autres à les faire respecter).
- Sainte Henriette : un effort nous est demandé sur ce site également concernant le respect de l'environnement. Le terrain repéré sera mis à disposition pour nos amis monténégrins installés sur un site en cours de travaux, l'agglo ne revient pas en arrière là-bas.
Conclusion : Nous avons bien évidement mis en avant la précarisation des conditions de vie accrue par les expulsions mais aussi la difficulté qui se pose en matière de suivi de scolarisation, de suivi santé... Les élus en conviennent mais n'ont pas de solution quant au parc des îles sur lequel les travaux doivent continuer.
Il faudrait, à mon sens, contacter dès mardi matin l'huissier en charge de l'expulsion sur le parc des îles pour expliquer les démarches en cours avec l'agglo. Pas sûr que nous obtenions un délai mais il faut quand même le tenter : une visite des lieux sur Drocourt est planifiée à 14h00 mercredi 11 (rdv en mairie de Drocourt, vient qui veut/peut). Je pense que nous devons aussi nous assurer que toutes les infos passent bien à nos amis et tenter de les réunir pour en discuter avec eux. Même si j'ai une confiance absolue en Madalina, elle a besoin que nous l'épaulions. Par ailleurs, il faut expliquer que tous n'ont pas de solution d'emplacement temporaire et qu'ils doivent donc se débrouiller pour s'installer ailleurs que sur le parc.
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