Un Angrois à la rue : Différence entre versions
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Version du 16 novembre 2009 à 19:27
Une lettre-pétition, adressée aux bailleurs sociaux installés sur la commune, au Maire, au Conseiller Général, au Député, est actuellement diffusée auprès de la population. Nous la reproduisons ci-dessous.
Un Angrois à la rue
Lettre ouverte à celles et à ceux qui ont le pouvoir de changer cette réalité. Angres est un gros village à la limite du bassin minier. Notre village. Avec des racines à la croisée du monde agricole et du monde de la mine. Et une taille à échelle humaine. Quasiment une grande famille. Nous sommes donc touchés lorsqu'un drame concerne l'un des nôtres : accident, maladie, décès prématuré. Touchés mais impuissants. Nous sommes également touchés lorsque l'un des nôtres n'est pas traité comme un être humain. C'est la cas lorsqu'une personne est à la rue. Sans lieu pour se sentir chez soi, où se reposer en toute sécurité, où mettre ses quelques biens à l'abri, l'homme perd une part de son humanité. Pour nous, cela est non-concevable. Le droit à un toit est un droit inaliénable. Aujourd'hui, cette situation concerne Bernard, un habitant d'Angres, et nous ne pouvons pas l'accepter. Aussi, nous vous disons : "II y a urgence. Il faut un logement pour Bernard. Tout de suite." Bernard Prévost est un enfant d'Angres. Il a fréquenté l'école du village. Tapé le ballon avec les gamins de son âge. Il est ici chez lui. Il connait (presque) tout le monde. Aujourd'hui, il a 50 ans. Il est sans domicile depuis bientôt 15 ans. Il a rempli un dossier de demande de logement il y a un an. Nous invitons chaque Angroise et chaque Angrois à se joindre à nous pour exprimer haut et fort notre refus de voir l'un des nôtres à la rue. Aucun homme ne peut être réduit à l'état de chien errant. Accepter cela serait perdre nous-mêmes une part de notre humanité. À Angres, le 2 novembre 2009. Nadine Baude - Jean François - Marlène François Olivier Ménager - Lucien Petit - Annick Plagias
Lettre adressée aux bailleurs sociaux installés sur la commune, au Maire, au Conseiller Général, au Député, et diffusée auprès de la population. UN ANGROIS À LA RUE "II y a urgence. Il faut un logement pour Bernard. Tout de suite." Nous nous joignons à l'appel des premiers signataires de la lettre ouverte réclamant un logement pour Bernard, tout de suite. Nous sommes indignés de voir l'un des nôtres, un être humain, à la rue. Aucun homme ne peut être réduit à l'état de chien errant. Le droit à un toit est un droit inaliénable. Nom : Adresse électronique ou postale : Signature :
à déposer 18 rue des écus - Angres