À la une de Politis : Différence entre versions
(Semaine du 29 au 4 avril 2007 : je sais, j'ai sauté 2 semaines ;-)) |
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+ | * Denis Sieffert débute ce dossier en cernant les contours politiques du candidat UMP : « On le compare à Le Pen, à Poujade, au général Boulanger, à Berlusconi. Rien de tout cela n¹est inexact. Mais c¹est le rapprochement avec les ³néoconservateurs² américains qui nous semble le plus évident. » | ||
+ | * Michel Soudais analyse ensuite la « rupture » que Nicolas Sarkozy représente, celle d¹une droite sans complexe qui assume de « porter bien haut l¹étendard du libéralisme ». Il décrypte également son « parler vrai », une des méthodes de « communication outrancière conçue comme une arme ». | ||
+ | * Claude-Marie Vadrot, qui a eu plusieurs fois l¹occasion de le suivre en déplacement, dresse un portait du candidat « en coulisse ». | ||
+ | * Enfin, Clotilde Monteiro a mené l¹enquête sur les citoyens « issus de l¹immigration et sarkozystes ». | ||
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+ | * Denis Sieffert ouvre son éditorial sur un repas de famille, grand classique des discussions politiques. Problème : les sarkozystes votent PS au premier tour, par peur d¹une confrontation contre Bayrou au second, et les socialistes votent centriste aux deux tours, par calcul stratégique basé sur le « tout sauf Sarkozy ». Voilà, selon l¹éditorialiste le « crime des sondeurs » : diffuser les chiffres dans la société au point que « tout un chacun devient politologue, concocte des stratégies byzantines, et finit par biaiser avec ses propres opinions ». « Le cas Bayrou est évidemment éloquent. C¹est un pur produit des sondages. [...] Une bulle spéculative qui peut continuer de gonfler, comme elle peut éclater à tout instant. » Quant à Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, ils luttent pour leurs « segments de marché ». « La candidate socialiste dispute l¹électorat populaire à Nicolas Sarkozy, qui le dispute à Le Pen. » Denis Sieffert regrette que la campagne se fasse à coup « d¹affichage ostensible » de drapeau tricolore et de Marseillaise, « comme si on avait renoncé à reconquérir tous les électorats populaires avec de vraies mesures sociales qui vont les unir, plutôt qu¹avec des symboles qui vont les diviser ». | ||
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+ | * Dans son Bloc-notes, Bernard Langlois fustige le « déchaînement de machisme ordinaire » dont la candidate socialiste est victime, surtout face à un candidat UMP dont les médias « tout en ronds de jambe et courbettes, [...] se gardent bien de révéler ses âneries ». Le chroniqueur fait ensuite son point hebdomadaire sur la campagne : « pour la première fois de la Ve République, il n¹y a pas de candidat gaulliste » ; le pacte de Nicolas Hulot « a fait long feu », « Voynet s¹égosille à clamer qu¹elle seule incarne l¹écologie politique » ; Mais « ne serait-ce pas plutôt Bové » ? Bernard Langlois prend clairement parti en son nom pour le syndicaliste. Sa chronique se termine sur un appel à soutien en faveur de Denis Robert, le révélateur de l¹affaire Clearstream, « cerné par les emmerdements pour avoir fait, mieux que beaucoup d¹autres, son boulot de journaliste ». | ||
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+ | '''A LIRE AUSSI CETTE SEMAINE DANS POLITIS''' | ||
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+ | * Olivier Besancenot, candidat de la LCR, expose ses objectifs et thèmes de campagne, notamment le rejet de toute alliance avec le PS. | ||
+ | * Michel Soudais analyse la « stratégie tricolore » de Ségolène Royal. | ||
+ | * Ingrid Merckx fait le point sur le difficile débat des statistiques ethniques. | ||
+ | * Dante Sanjurjo expose les principaux points d¹une campagne lancée récemment contre la libéralisation de l¹électricité et du gaz. | ||
+ | * Christine Delphy, directrice de la revue « Nouvelles Questions féministes », s¹interroge sur le féminisme à éclipses qui se mobilise soudain sur le sort des femmes afghanes ou iraniennes pour les oublier aussi vite. | ||
+ | * Nicolas Hulot répond aux question de Patrick Piro sur l¹écologie en campagne. | ||
+ | * Christophe Kantcheff nous présente « Ne touchez pas la hache », dernier film de Jacques Rivette, inspiré d¹un roman de Balzac. | ||
+ | * Jean-Claude Renard nous parle d¹une enquête de José Maldavsky : « Colonia Dignidad, une secte nazie au pays de Pinochet ». | ||
+ | * Olivier Doubre revient sur le parcours politique de Pierre Mendès France à l¹occasion de la sortie d¹une imposante biographie. | ||
+ | * Denis Sieffert retrace l¹histoire de Nadia, dont l¹exclusion de l¹Ecole supérieur de journalisme de Montpellier prend une tournure politique. | ||
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== Semaine du 22 au 28 mars 2007 == | == Semaine du 22 au 28 mars 2007 == | ||
'''Présidentielle : où est passé l¹Europe ?''' | '''Présidentielle : où est passé l¹Europe ?''' |
Version du 22 avril 2007 à 15:42
Semaine du 29 au 4 avril 2007
L¹idéologie Sarkozy
- Denis Sieffert débute ce dossier en cernant les contours politiques du candidat UMP : « On le compare à Le Pen, à Poujade, au général Boulanger, à Berlusconi. Rien de tout cela n¹est inexact. Mais c¹est le rapprochement avec les ³néoconservateurs² américains qui nous semble le plus évident. »
- Michel Soudais analyse ensuite la « rupture » que Nicolas Sarkozy représente, celle d¹une droite sans complexe qui assume de « porter bien haut l¹étendard du libéralisme ». Il décrypte également son « parler vrai », une des méthodes de « communication outrancière conçue comme une arme ».
- Claude-Marie Vadrot, qui a eu plusieurs fois l¹occasion de le suivre en déplacement, dresse un portait du candidat « en coulisse ».
- Enfin, Clotilde Monteiro a mené l¹enquête sur les citoyens « issus de l¹immigration et sarkozystes ».
- Denis Sieffert ouvre son éditorial sur un repas de famille, grand classique des discussions politiques. Problème : les sarkozystes votent PS au premier tour, par peur d¹une confrontation contre Bayrou au second, et les socialistes votent centriste aux deux tours, par calcul stratégique basé sur le « tout sauf Sarkozy ». Voilà, selon l¹éditorialiste le « crime des sondeurs » : diffuser les chiffres dans la société au point que « tout un chacun devient politologue, concocte des stratégies byzantines, et finit par biaiser avec ses propres opinions ». « Le cas Bayrou est évidemment éloquent. C¹est un pur produit des sondages. [...] Une bulle spéculative qui peut continuer de gonfler, comme elle peut éclater à tout instant. » Quant à Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, ils luttent pour leurs « segments de marché ». « La candidate socialiste dispute l¹électorat populaire à Nicolas Sarkozy, qui le dispute à Le Pen. » Denis Sieffert regrette que la campagne se fasse à coup « d¹affichage ostensible » de drapeau tricolore et de Marseillaise, « comme si on avait renoncé à reconquérir tous les électorats populaires avec de vraies mesures sociales qui vont les unir, plutôt qu¹avec des symboles qui vont les diviser ».
- Dans son Bloc-notes, Bernard Langlois fustige le « déchaînement de machisme ordinaire » dont la candidate socialiste est victime, surtout face à un candidat UMP dont les médias « tout en ronds de jambe et courbettes, [...] se gardent bien de révéler ses âneries ». Le chroniqueur fait ensuite son point hebdomadaire sur la campagne : « pour la première fois de la Ve République, il n¹y a pas de candidat gaulliste » ; le pacte de Nicolas Hulot « a fait long feu », « Voynet s¹égosille à clamer qu¹elle seule incarne l¹écologie politique » ; Mais « ne serait-ce pas plutôt Bové » ? Bernard Langlois prend clairement parti en son nom pour le syndicaliste. Sa chronique se termine sur un appel à soutien en faveur de Denis Robert, le révélateur de l¹affaire Clearstream, « cerné par les emmerdements pour avoir fait, mieux que beaucoup d¹autres, son boulot de journaliste ».
A LIRE AUSSI CETTE SEMAINE DANS POLITIS
- Olivier Besancenot, candidat de la LCR, expose ses objectifs et thèmes de campagne, notamment le rejet de toute alliance avec le PS.
- Michel Soudais analyse la « stratégie tricolore » de Ségolène Royal.
- Ingrid Merckx fait le point sur le difficile débat des statistiques ethniques.
- Dante Sanjurjo expose les principaux points d¹une campagne lancée récemment contre la libéralisation de l¹électricité et du gaz.
- Christine Delphy, directrice de la revue « Nouvelles Questions féministes », s¹interroge sur le féminisme à éclipses qui se mobilise soudain sur le sort des femmes afghanes ou iraniennes pour les oublier aussi vite.
- Nicolas Hulot répond aux question de Patrick Piro sur l¹écologie en campagne.
- Christophe Kantcheff nous présente « Ne touchez pas la hache », dernier film de Jacques Rivette, inspiré d¹un roman de Balzac.
- Jean-Claude Renard nous parle d¹une enquête de José Maldavsky : « Colonia Dignidad, une secte nazie au pays de Pinochet ».
- Olivier Doubre revient sur le parcours politique de Pierre Mendès France à l¹occasion de la sortie d¹une imposante biographie.
- Denis Sieffert retrace l¹histoire de Nadia, dont l¹exclusion de l¹Ecole supérieur de journalisme de Montpellier prend une tournure politique.
Semaine du 22 au 28 mars 2007
Présidentielle : où est passé l¹Europe ?
- En débat cette semaine : la question européenne, grande absente de la campagne. Michel Soudais rappelle que Bruxelles conditionne pourtant largement les politiques nationales. Il fait notamment le point sur la Banque centrale européenne, organisme non élu qui impose sa politique de lutte contre l¹inflation au détriment de l¹emploi et des salaires. La parole est ensuite donnée à Aurélie Trouvé et Jean-Christophe Kroll, économistes. Ils reviennent sur le démantèlement de la politique agricole commune qui s¹est fait au profit des grandes exploitations. Raoul Marc Jennar, porte-parole de la campagne Bové, nous confie dans un entretien sa vision du problème au coeur des présidentielles : « la question est de savoir si l¹on veut un Président et une Assemblée nationale décidés à demander une remise à plat de la construction européenne pour mieux clarifier les compétences entre les Etats et l¹Union ».
- A l¹occasion du Salon du livre, Politis a proposé au bédéiste Manu Larcenet, auteur notamment du « Combat ordinaire » et du « Retour à la terre », d¹illustrer l¹actualité. On le retrouve tout au long de ce numéro. Marion Dumand réalise un chaleureux portrait du dessinateur. Il nous parle de son histoire, de ses angoisses « Etre si peu doué pour la vie et toucher des gens, c¹est inespéré. » De sa jeunesse à l¹extrême gauche aussi. « J¹ai vécu la fin de la culture ouvrière de gauche [...], j¹ai accepté d¹oublier l¹idéal. Maintenant je vote contre. Contre Le Pen. Bientôt contre Sarko. »
- Dans son éditorial Denis Sieffert dresse un « bilan d¹étape » de la campagne. La première leçon est, selon lui, « institutionnelle ». Ce moment « d¹hypnose nationale », écrit-il, « n¹est plus digne d¹une démocratie moderne ». Elle incite à « l¹hypermédiatisation, à la personnalisation », et contribue en cela à la « dépolitisation ». Conséquences, les candidats qui se croient en position de l¹emporter « en disent le moins possible », et c¹est chez le autres, les Besancenot, Buffet, Bové et Voynet qu¹il faut chercher les « grands enjeux » de l¹époque. La deuxième leçon est, selon l¹éditorialiste, la « confirmation » du danger Sarkozy, homme de « rupture ». Le troisième enseignement est l¹effet pervers du « vote utile », le « mot d¹ordre le plus stupide et le plus antidémocratique de cette précampagne ». Lancé pour servir Ségolène Royal, il fait aujourd¹hui le jeu de François Bayrou. La « cacophonie socialiste » s¹est encore illustrée, note Denis Sieffert, dans l¹affaire Battisti. La candidate socialiste ne s¹est pas sentie concernée, alors qu¹il en va des engagements de François Mitterrand. Au contraire de tous les autres candidats de gauche, elle n¹a pas eu ce réflexe pourtant « élémentaire », « celui des droits de l¹homme ».
- Dans son Bloc-notes, Bernard Langlois nous donne lui aussi son sentiment sur l¹arrestation de Cesare Battisti. Trois bonnes raisons selon lui de ne pas souhaiter son extradition vers l¹Italie : il n¹y sera pas rejugé ; la France, depuis « la (sage) décision » de Mitterrand de « jouer la carte de l¹apaisement », s¹opposait à l¹extradition des anciens activistes italiens d¹extrême gauche pourvu qu¹ils aient renoncé à la violence ; troisièmement, « l¹homme qui risque maintenant la prison à vie n¹a plus grand chose à voir avec le petit prolo radicalisé des années 1970 ». « L¹Italie des années de plomb était quand même une démocratie bien malade » insiste-t-il, avant de revenir à la présidentielle française qui l¹inquiète toujours plus : « Sommes-nous près de tomber si bas ? ».
A LIRE AUSSI CETTE SEMAINE DANS POLITIS
- José Bové, quelques minutes après l¹annonce de la validation de sa candidature, confie à Claude-Marie Vadrot, dans un entretien, ses projets de campagne, qu¹il résume en « trois révolutions ». Clotilde Monteiro fait le point sur la situation des collectifs antilibéraux, en réunion nationale à Bobigny le week-end dernier. Ingrid Merckx nous présente le documentaire de Christian Rouaud « Les Lip, l¹imagination au pouvoir ».
- Thierry Brun réalise un entretien croisé de cinq économistes dont les travaux sont réunis aujourd¹hui autour d¹un ouvrage titré « la Finance capitaliste ».
- En écologie, Rémy Artignan dresse un état des lieux du mouvement « antipub » en France. A l¹occasion du 3e Sommet des peuples et nations indigènes d¹Amérique, Dante Sanjurjo propose un entretien avec Humberto Cholango, président d¹un mouvement des Indiens quechuas d¹Equateur. Ingrid Merckx fait le point sur la Cité de l¹architecture et du patrimoine, inaugurée le 20 mars.
- Olivier Doubre rapporte un entretien avec Enzo Traverso à l¹occasion de la sortie de « A feu et à sang. De la guerre civile européenne (1914-1945) ». Il signe également un article avec Rémy Artignan sur l¹actualité de la lutte des sans papiers et le collectif « Unis contre une immigration jetable ».
Semaine du 15 au 21 mars 2007
Certains articles de Politis sont en accès restreint : seul le début est en consultation libre. Les abonnés au journal papier ont accès à l'ensemble de la version Web. Pour les non abonnés, il est possible de payer pour un article donné.
La décroissance : on n¹y coupera pas !
- En débat cette semaine : la remise en cause du dogme de la croissance. Patrick Piro dresse un état des lieux du concept de décroissance, qui sort lentement mais sûrement d'un cercle réduit d'économistes de gauche. « Née de l'alarme écologique, la critique commence notamment à se diffuser dans la sphère sociale. Car la croissance n¹est pas non plus "profitable à tous", comme le prédisaient les théoriciens du libéralisme. » Voir en ligne
- Le politologue Paul Ariès nous expose dans un entretien sa vision d¹un projet politique prônant un rapprochement de l¹écologie et du social. Voir en ligne
- Rémy Artignan ramène un portrait d'Antoine et Marion, couple de parisiens qui expérimentent au quotidien une remise en cause de leurs pratiques sous le signe de la décroissance. Voir en ligne
- Dans son éditorial Denis Sieffert commente le « nauséeux ministère de l¹Immigration et de l¹Identité nationale » proposé par un Nicolas Sarkozy « allant braconner sur les terres de Le Pen ». « L¹identité n¹a pas besoin de ministère, rappelle-t-il, elle se forge dans un processus complexe qui mêle l'intime à des cultures et des histoires ». Il revient sur les références du ministre-candidat qui cite Renan alors que ce dernier ne reconnaissait comme définition de la nation que celle du « désir de vivre ensemble ». Il oppose enfin à la définition d'une identité « entre les murs d¹un ministère » celle qui se construit en ce moment à Montfort-sur-Meu, commune d'Ille-et-Vilaine où les habitants se mobilisent massivement « contre l¹expulsion de 23 Maliens sans papiers qui travaillaient depuis 5 ans dans un abattoir de la ville ». Voir en ligne
- Dans son Bloc-notes, Bernard Langlois rend hommage, à sa manière, au président sortant. Il commente la cérémonie des adieux de dimanche soir, spectacle « qui ne peut provoquer chez les gens saints d¹esprit qu'un immense éclat de rire, ou un bras d'honneur ». Mais le chroniqueur nuance sa critique : « Gare pour la suite, on sait ce qu'on perd » D¹autant plus que les sondages continuent à faire monter les incertitudes. « Et si le vote utile, c'était Bayrou ? » Voir en ligne
- Dominique Voynet tente de redéfinir dans un entretien la spécificité des Verts, qu'elle situe au croisement de l¹écologie et du social. Voir en ligne
- Michel Soudais fait le point sur la campagne de José Bové, à la veille de la date butoir des signatures. Il revient aussi sur la confusion que la montée en puissance de François Bayrou à fait naître dans la campagne. Voir en ligne
- Jean-Batiste Quiot livre une enquête sur les suicides chez Renault et EDF, qui relancent le débat sur la souffrance en entreprise. Voir en ligne
- Olivier Doubre interroge l¹arme atypique que constitue la grève de la faim. Il réalise également un entretien avec le philosophe Axel Honneth qui travaille à l¹élaboration d¹une nouvelle « théorie critique ». Voir en ligne - 1 et Voir en ligne - 2
- Bernard Ravenel, président de France Palestine Solidarité, décrypte pour nous les enjeux du nucléaire iranien et le traitement médiatique qui en est fait. Voir en ligne
- En culture, Ingrid Merckx présente l¹installation concertante née de la rencontre entre un ensemble de musique ancienne et des élèves de terminale. Voir en ligne
- Jean-Claude Renard nous parle du documentaire « Welcome Europa » qui retrace le parcours des jeunes clandestins venant chercher refuge et travail en Europe. Voir en ligne
- Xavier Frison fait le point sur la précarisation du métier de journaliste. Voir en ligne